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Visite de Safed et d'Israël avec guide privé.
LA VILLE MYSTIQUE DE SAFED.
Par David Mansour de Tiyoul-Tov.
Safed ou Tsfat en hébreu
est en fait une des quatre villes saintes d'Erets Israël.
Selon la tradition, Tsfat aurait été la ville ou Sem - le fils de Noé
- installa sa yechiva (centre d'étude) il y a plusieurs milliers d'années,
Puis nous retrouvons la ville citée dans le Talmud de Jérusalem comme
étant une des villes ou on allumait un feu sur sa montagne pour annoncer
aux habitants le Roch Hodech (nouveau mois du calendrier hébraïque),
nous la retrouvons aussi il y a deux mille ans parmi les villes que
Flavius Joseph, alors commandant général de la région de la Galilée,
fortifiera pour se défendre des Romains lors de la grande révolte.
Apres la destruction du deuxième temple s’installent à Tsfat les Cohanim
de la 12eme équipe de garde du Temple qui se nommait Pachh'oun ou Yekim.
La ville sera successivement assiégée par les différentes civilisations
qui viendront conquérir Erets Israël : Byzantins, musulmans, croisées,
Mamlouks…et chacun d'entre eux en fera un point stratégique fortifié.
Malgré ces épreuves, les juifs n’ont jamais quitté Tsfat, habitant dans
la vieille ville, et maintenant toujours une activité communautaire,
exerçant le plus souvent des professions agricoles (huile, miel), industrielles
(textile) ou différents commerces (épices en particulier).
En 1517, Erets Israël est sous domination Ottomane. La liberté de culte
est relativement préservée, alors que les communautés juives d’Europe
de l’ouest sont persécutées. Arrivent alors à Tsfat certains des plus
grands Maîtres du judaïsme espagnol, et avec eux des connaissances kabbalistiques
inouïes.
La petite ville de haute Galilée devient rapidement l'un des centres
spirituel les plus importants du globe et durant tout ce siècle, Tsfat
rayonne de par le monde, les sommités du judaïsme qui y sont installées
transmettent leurs connaissances au reste des communautés juives dispersées.
Ainsi, à Tsfat, le Rav Yaakov Birev essaie même de renouveler le Sanhédrin
(la cour suprême rabbinique) mais on trouve aussi de pêle mêle Rabbi
Moche Kordoviro surnommé le Ramak, maître de Rabbi Istrak Louria appelé
le Ari zal et son élève Rabbi Haim Vital, qui développeront les secrets
de la Thora par la kabbale.
Ainsi bien sur que l'éminent Rabbi Yossef Caro qui codifiera à Tsfat
le Choulhane harouh' -manuel de référence et guide halakhique (commandement
de la Thora), synthèse parfaite de toutes les lois juives jusqu'à nos
jours.
Mais encore Rabbi Shlomo Halévy Elkabetz, poète de renom à qui l’on
doit notamment le fameux hymne mystique « Leh'a dodi » chanté à l'inauguration
du soir du shabbat.
On dénombrait dans la petite ville de Tsfat 8 synagogues d’où son sur
nom par les juifs : Beit-El (la maison de dieu), il y avait par exemple
celle de Rabbi Istrak Abouav qui était un roch yechiva important à l'époque
de l'expulsion des juifs d'Espagne. Rabbi Abouav décéda au Portugal
mais il avait construit lui-même sa magnifique synagogue et écrit un
Sefer Thora spécial avec des pensées très pur.
Après la montée de ses élèves a Tsfat selon une tradition, c'est par
leurs prières qu'ils firent déplacés par miracle la synagogue et le
Sefer Thora depuis l'Espagne.
C'est une synagogue aux décors fastueux, et aux couleurs vives qui a
toujours ce fameux Sefer Thora de Rabbi Itsrak Abouav que l’on ne sort
qu’à trois occasions dans l’année : Rosh hachana (jour du jugement et
premier jour de l’année), Yom Kippour (jour du Grand Pardon) et Chavout
(fête du don de la Thora), dont les initiales assemblées donnent le
mot Ka-Ch-er.
Autre synagogue bien connue et visitée par des milliers de pèlerins
chaque année : celle du Ari zal qui à son époque se trouvait en dehors
de la ville (rattrapée par l’urbanisation), avec un éh’al (armoire des
sifré Thora) d’une rare beauté et particulièrement bien conservé, lieu
empli de sainteté et d’histoire.
Le Ari Zal lui-même sortait de l’enceinte de la synagogue le vendredi
soir pour accueillir le Chabat tel un invité.
Il y aussi la synagogue de Rabbi Yossef Caro celle de Rabbi Moche Alcheh'…
À partir du 18ème siècle surviennent plusieurs catastrophes de grande
ampleur sur la ville, épidémie en 1747 suivi en 1759 d'un tremblement
de terre durant lequel plus de trois cents juifs périrent, mais les
juifs continuent de venir s’installer à Tsfat jusqu'en 1837 où se produit
un autre tremblement de terre. Plusieurs milliers de victimes sont à
déplorer, et les pogroms druzes et arabes qui s’ensuivent poussent une
grande majorité des habitants juifs de Tsfat à fuir vers Jérusalem pour
ne revenir qu’à partir de 1857.
En 1917, Tsfat compte plus de 11000 juifs. En 1929, c’est plus de 30
juifs qui sont assassinés pendant les violentes émeutes arabes. Le quartier
juif est incendié, la communauté dépitée.
À la guerre d'indépendance en 1948, la ville subit de nouveau un siège,
mais intérieur celui-ci, puisque ce sont les armées arabes qui bloquent
la ville et ses 2000 habitants juifs. Le 1er mai, la 3ème division de
la section « Galilée » du Palmakh (les troupes de choc de la Haganah)
organisent l’opération « Yiftah’ » pour libérer la ville. C’est l’épisode
quasi-miraculeux de la « Davidka » : Les juifs font courir le bruit
qu’il possèdent la bombe nucléaire, que son explosion est particulièrement
identifiable en tant qu’elle provoque un bruit particulièrement assourdissant,
et fait tomber une pluie de tonnerres, à l’image de celle lancée sur
Hiroshima par les américains quelques années auparavant. Le Palmakh,
bien loin de cet aboutissement technologique, tire au canon appelé «
Davidka » qui résonne dans toute la ville. Les artilleurs s’acharnent
toute une nuit ou justement il pleut sans arrêt, tonnerres à l’appui
; il n’en faut pas plus pour que les arabes paniquent et prennent la
fuite devant cet armement ''nucléaire'' !
Aujourd'hui vivent à Tsfat plus de 30 000 habitants, pour la plupart
juifs, des milliers de touristes viennent chaque année découvrir les
secrets de la ville, les synagogues, le célèbre mikvé (bain rituel)
du Ari zal et le vieux cimetière ou reposent les tsadikim de Tsfat.
Et plus récemment, le monument de commémoration des
juifs pendus par les anglais pour avoir voulu libérer notre terre de
l'occupation.
Mais Tsfat est aussi une ville agréable à visiter pour ses ruelles pittoresques
toutes peintes d'un bleu azur (qui rappel le ciel et qui fait fuir le
satan selon la kabbale), emplies de galeries d’art, de boutiques d’artisans,
de bijoux, d’accessoires religieux artisanaux, d’exposition de peinture,
de ventes de bougies de miel faites main.
Dernièrement est redevenu a la mode les soirée ''Klezmer''
concert de rue de music hassidique qui cet été ont rempli la ville de
Tsfat chaque soir.
Je vous invite vivement à venir vous replonger dans l'histoire magique
et mystérieuse de Tsfat et découvrir par vous-même l'atmosphère qui
règne dans la ville de la kabbale ….
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-Idée de parcours pour une visite à Tsfat avec David Mansour:
Découverte et promenade dans la ville mystique de Safed, les synagogues, le vieux cimetière des Kabalistes, la ruelle des artistes, visite et dégustation à la première fromagerie d'Israël justement à Tsfat ! le Mikvé du Ari Zal...
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Alors à bientôt en Israël!
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