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06 décembre
 













 


Visite pour Michel Fugain à Jérusalem avec David Mansour

 


Visite pour Véronique Genest à Jérusalem avec David Mansour

 


Reportage David Mansour - Manuscrits Mer Morte pour France 2

 


Reportage David Mansour à Zikhon Yaakov pour i24 News

 


Reportage David Mansour - Fouilles archéologiques Jérusalem pour Torah-Box

 


Reportage David Mansour - Mont Sion Jérusalem pour i24 News

 


Reportage David Mansour à Césarée pour i24 News

 


Reportage David Mansour - Centre Davidson Jérusalem pour i24 News

 



 

Infos pratiques et conseils pour un voyage réussi en Israël!

Par David Mansour, guide touristique diplômé du Ministère du Tourisme Israélien

 

Les populations en Israël:

L’Etat d’Israël recense quelque 9 millions d’habitants. La population du pays se distingue par son extrême diversité. Outre sa répartition ethnique (80 % de juifs et 20 % d’Arabes), elle se subdivise en obédiences religieuses et en appartenances culturelles : les juifs sont laïques ou religieux, natifs d’Israël ou immigrants de toutes origines désireux de préserver leur culture spécifique ; de même, les Arabes se répartissent entre musulmans, chrétiens et druzes. A ces communautés viennent s’ajouter de petits groupements ethniques et religieux : Circassiens et Samaritains, congrégations chrétiennes venues d’Europe telles que la communauté allemande de Beit El à Zikhron-Ya'akov.

Autre caractéristique de la population israélienne : son taux de natalité élevé, atypique pour un pays développé. La population du pays est aujourd'hui quasiment dix fois ce qu'elle était en 1948, au moment de l’indépendance de l’Etat, du fait de l’immigration de juifs originaires de pratiquement tous les pays du monde. A l’heure actuelle Israël est un pays à forte densité moyenne de population, quoi que le taux d’occupation de certaines régions soit très faible. La moyenne d’âge est peu élevée (28,3 ans), le taux de mortalité infantile faible (5,8 pour 1000 naissances) et l’espérance de vie semblable aux scores des pays occidentaux (78,7 ans).

 

-La population juive:

L’Etat d’Israël a été créé en mai 1948 en pleine guerre d’Indépendance. L’indépendance du pays a été l’apogée d’un long processus de retour du peuple juif dans sa patrie, un processus toujours d’actualité du reste. C’est ainsi que depuis mai 1948 quelque 2,7 millions de juifs en provenance de 130 pays ont immigré en Israël. Ces vagues continues d’immigration ont exercé une influence décisive sur la politique et la société israélienne.

La croissance de la population juive d’Israël n’a pas été uniforme, elle a résulté de quatre principales vagues d’Aliya (« montée » en hébreu, le mot désigne l’immigration de juifs en Israël). Entre 1948 et 1951 le tout jeune pays absorba quelque 700 000 immigrants et vit sa population doubler en trois ans. Au milieu des années cinquante, 170 000 immigrants arrivèrent d’Afrique du Nord et de Roumanie. Au début des années soixante, ils étaient 180 000 originaires d’Afrique du Nord. Dans les années quatre-vingt-dix, 900 000 immigrants de l’ex-Union soviétique vinrent s’ajouter aux quelque 60 000 immigrants éthiopiens. Ils ont tous été intégrés en Israël.

Du fait du grand nombre de pays d’origine, la population juive d’Israël est très variée. Au moment de la création de l’Etat, la politique officielle consistait à prôner le melting pot (creuset). Toutefois, de nombreux immigrants tiennent à préserver leurs traditions, à des degrés divers. Parallèlement la proportion de natifs d’Israël, les Sabras, augmente constamment au point de représenter à l’heure actuelle 65 % de la population israélienne. Cette évolution, et tout particulièrement le taux en hausse constante des mariages intercommunautaires ajouté à l’influence croissante de la culture et des mœurs occidentales, oblitère le fractionnement des communautés juives d’Israël. Mais il en reste un autre d’importance ! En effet, la population juive d’Israël se subdivise selon son degré d’observance religieuse : les ultra-orthodoxes (12 %), les religieux (10%), les traditionalistes (35 %), les laïques enfin (43 %).



-La population non juive:

Les Arabes israéliens constituent la principale minorité non juive d’Israël. Ils représentent environ un cinquième de la population totale. La majorité d’entre eux vit dans des localités arabes de Galilée, à l’est de la plaine côtière et dans le nord du Neguev. On trouve également une proportion importante d’Arabes dans les villes à population mixte : Haïfa, Jérusalem, Ako (St Jean d'Acre) et Ramleh.


Les Arabes israéliens sont dans leur grande majorité des musulmans d’obédience sunnite. Un dixième d’entre eux sont chrétiens (essentiellement grecs-orthodoxes). On compte aussi au sein de la population arabe des Bédouins – musulmans restés pour une partie nomades comme le furent leurs ancêtres. En Israël, la plupart des Bédouins se sont sédentarisés et vivent dans des localités du nord du Neguev et de la Galilée. Les Druzes (voir ci-dessous), qui sont membres d’une communauté religieuse distincte de celle des musulmans, sont également des Arabes.


Parmi les minorités ethniques et religieuses d’Israël, mentionnons les principales :


-Les Druzes :

Fidèles d’une religion issue de l’islam chiite au XIe siècle et dont les membres vivent aussi en Syrie et au Liban, ils sont en Israël 115 000 installés dans dix-sept localités, sur le mont Carmel, en Galilée et sur le plateau du Golan.



-Les Circassiens :

Peuple non arabe mais de religion musulmane, originaire du Caucase. Après la conquête de leur pays par la Russie dans la deuxième moitié du XIXe siècle, de nombreux Circassiens immigrèrent dans l’Empire ottoman et certains vinrent s’installer en Palestine où ils établirent les villages de Rikhaniya et de Kfar Kama.

 

-Les Samaritains :

Littéralement « habitants de la Samarie », royaume qui fut annexé à l’empire assyrien en 721 avant J.-C., leurs membres constituent une communauté nationale résultant à l’origine du mélange des populations autochtones et de celles qui avaient été déportées dans la région par les souverains assyriens. Dans l’Antiquité, les Samaritains étaient nombreux et puissants. Mais leurs effectifs ne cessèrent de diminuer du fait de répressions sanglantes par l’Empire byzantin suivies des pressions exercées par les musulmans qui entendaient les convertir à l’islam. De nos jours les deux communautés samaritaines d’Israël recensent à peine 700 fidèles vivant à Naplouse, en Cisjordanie, et à Holon, au sud de Tel-Aviv. Ils pratiquent une religion très proche du judaïsme, dont ils ne reconnaissent que la Loi écrite, le Pentateuque.


-Répartition de la population israélienne
:


Israël a une densité moyenne de quelque 300 habitants au kilomètre carré. La majorité des Israéliens vit dans des villes situées le long de la plaine côtière, tandis que le Neguev qui couvre plus de la moitié de la superficie du pays est faiblement peuplé.

91 % environ des Israéliens vivent dans des communautés urbaines dépassant les 2000 habitants, dont un quart environ dans les quatre agglomérations principales : Jérusalem, Tel-Aviv, Haïfa et Richon-le Tsion. La ville la plus peuplée est Jérusalem (706 000 habitants) suivie de Tel-Aviv qui ne recense que 376 000 habitants bien que plus de 1 600 000 personnes vivent dans sa conurbation qui s’étend jusqu’à Herzliya au nord et Rishon-le-Tsion au sud.

Les premières années du XXe siècle furent témoins de l’essor des kibboutzim et des moshavim, deux communautés rurales spécifiques d’Israël. Le kibboutz est une collectivité rurale fondée sur la mise en commun de la propriété, des moyens de production et de la consommation. Le moshav est un village agricole combinant propriété et exploitation familiale avec système coopératif en matière d’achats, de vente de la production et de fourniture de divers services communautaires. Dans les années quatre-vingt-dix, les mutations politiques et sociales combinées à la crise du secteur agricole ont précipité l’érosion des principes fondateurs des collectivités agricoles d’antan et la plupart des moshavim et des kibboutzim ont subi des réformes idéologiques et structurelles massives qui les ont conduits à divers degrés de privatisation.

Au fil des ans, d’autres types de localités ont été établies en Israël, c’est en particulier le cas de la moshava, typique de la nouvelle forme de localité israélienne. Au début, les moshavot (pluriel de moshava, communauté rurale) étaient des collectifs de petits exploitants agricoles indépendants. Par ailleurs, au cours des premières années d’existence de l’Etat, Israël créa des communautés urbaines auxquelles fut donné le nom de villes de développement censées résoudre les problèmes posés par le logement des nouveaux immigrants et appliquer la politique officielle de répartition de la population à travers l'ensemble du pays. C’est pourquoi ces localités furent créées à distance respectable des principales villes du pays.

 


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